Si vous êtes locataire, vous le savez : au-delà de votre loyer, qui représente en moyenne 35% de vos dépenses mensuelles, la facture énergétique fait partie des poids incompressibles qui plombent votre budget. Enfin… c’est ce que nous allons voir.

À ce stade, l’ADEME estime que l’énergie représente environ 9% du budget d’un foyer. Une chose est sûre : les augmentations tarifaires années après années n’épargnent pas les urbains qui vivent en appartement. 

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Vous avez sûrement envie de réagir.

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La première solution consiste naturellement à basculer sur de l’équipement moins énérgivore, notamment en contrôlant votre dépense énergétique avec des dispositifs de monitoring comme ce que propose Ecojoko. Mais si vous louez un appartement meublé, vous n’avez pas forcément la main sur ce sujet. 

De même, on peut optimiser sa consommation, opter pour des tarifs “aventureux” chez Enedis, mais il restera toujours des impondérables- oui, vous avez besoin de votre frigo, enfin !

Mais haut les coeurs : il existe deux solutions pour faire entrer le solaire dans votre maison, et c’est ce que nous allons voir ensemble.

Proposer l’installation de panneaux solaires sur le toit de l’immeuble

C’est bête, mais oui, c’est possible. Vous pouvez proposer à la copropriété d’investir dans une toiture solaire. C’est un mode d’autoconsommation collective et partagée, qui signifie que la production photovoltaïque sera distribuée entre les différents appartements de l’immeuble. 

Ils pourront utiliser cette énergie autoproduite localement à la place de celle du réseau. 

Pour les propriétaires, c’est un formidable argument pour valoriser leur bien. Pour les locataires, c’est (potentiellement) une économie certaine sur leur budget. 

Pour autant, il y a plusieurs obstacles qui peuvent se dresser sur ce chemin là :

Déjà, il faut définir des clés de répartition de l’énergie entre les différents lots - que tout le monde se mette d’accord sur qui a le droit à quel pourcentage de la production totale. Cela peut vite virer à l’usine à gaz.

Ensuite, il y a le surcoût d’investissement pour mettre en place le système de monitoring et de distribution adéquat entre les différents lots.

Enfin, dernier gros point noir pour le locataire : pour récolter les fruits de son investissement, le propriétaire risque de rebasculer son coût sur vos charges ou facturer une redevance - ce qui devrait réduire d'autant vos économies solaires.

On comprend ainsi pourquoi ce mode d’autoconsommation est encore une pratique de niche : il est complexe de mettre toute une copropriété d’accord sur un investissement de fond, et il n’est pas dit finalement que les locataires en tirent les meilleurs fruits. Mais c'est un parcours qui peut être envisagé, et avec beaucoup de bonne volonté, c'est un modèle qui a fait ses preuves et qui peut d'ailleurs être une solution pour gérer le surplus de production.

En tout cas, jusqu’ici, c’était la principale solution pour permettre à des résidents en immeuble, et plus encore à des locataires d’appartements - meublés ou non - de passer au solaire.

Des Stations Solaires à installer au balcon

Heureusement, on a vu depuis peu arriver sur le marché des solutions Plug & Play spécialement conçues pour les appartements. 

Si vous avez lu cet article, vous devez déjà être incollables sur le concept de Station Solaire, mais si ce n’est pas le cas, pas de panique.

C’est tout simple : une station solaire est une unité de production d’électricité autonome, qui se branche sur une simple prise. Elle rassemble un ou des panneaux photovoltaïques, un micro-onduleur, un châssis dédié et une solution de monitoring pour suivre la production. 

Par un principe physique tout simple, l’électricité produite localement est utilisée en priorité et vient assécher vos factures. Pour cela, l'investissement ne dépasse pas les 600€.

Et la bonne nouvelle, c’est que depuis cette année, il existe une solution dédiée aux urbains, qui s’installe facilement au balcon et vient exploser votre talon de consommation : Sunology CITY. 

À ce stade, c’est une solution unique en France, mais si d’autres acteurs venaient rejoindre le marché, nous vous le notifierons sur ce grand comparatif des Stations Solaires du marché français.

Il s’agit d’une système de deux panneaux semi-rigides, fixés sur un châssis spécialement conçu pour être accroché facilement à la majorité des balcons hexagonaux, en toute sécurité.

Mais revenons au sujet : il existe deux chemins pour mettre en œuvre ce système chez vous.

L’acheter vous même 

C’est la voie la plus simple : prévenez votre propriétaire et votre copro de vos intentions puis passez à l’action. Pour moins de 800€ et 5 minutes d’installation, c’est réglé : vous devenez producteur et autoconsommateur d’électricité solaire. 

Et vous changez d’appart ? Pas de problème : votre Station Solaire déménage avec vous, vous n’aurez plus qu’à l’installer en remontant vos meubles.

Proposer à votre propriétaire d’ajouter cette Station Solaire au mobilier qu’il vous loue

Si vous êtes dans un meublé, vous n’auriez pas tort de parler de cette problématique avec votre propriétaire. L’ajout d’une Station Solaire dans le mobilier loué avec l’appartement rendra son bien plus attractif. 

Avec une garantie de performance à 25 ans, alors que la problématique énergétique ne devrait faire qu’empirer au fil des années, ce genre d’aménagement est de plus en plus couru par les locataires et le sera sur toute la durée de vie de l'équipement. 

C’est donc un investissement relativement léger auquel il pourra vouloir souscrire. Sans compter l’impact réel d’un tel équipement sur l’assainissement carbone de la consommation électrique de l’appartement.

Quelle rentabilité pour une Station Solaire en appartement (meublé ou non) ?

On voudrait bien vous offrir un comparatif des stations solaires “urbaines” les plus rentables, mais à ce stade du championnat, Sunology est la seule entité à proposer une Station Solaire Plug & Play pour appartement. 

Ce qu’on peut vous dire, c’est qu’une Station CITY se rembourse totalement en environ 6 ans, qu’elle est doublement garantie pendant 15 (matériel) et 25 ans (performances). 

Cela veut dire que vous êtes en droit d’attendre, sur 20 ans, plus de 9000 kWh produit, soit près de 1400€ d’économies d’énergie.

Rapporté à l’échelle d’un appartement de 60m2, c’est en moyenne la moitié de l’électricité consommée, hors chauffage. 

C’est simple : à ce stade du championnat, on ne connaît pas de levier plus efficace pour réduire les factures d’un locataire d’appartement. Comme dirait l’adage, “y a plus qu’à”.