En ce moment, l’ADEME, l’agence de la transition écologique, fait la chasse aux nouvelles technologies qui vont pouvoir enrichir le paysage des énergies renouvelables.
Au sein de cet “appel à manifestation d'intérêt”, ils ont identifié une technologie qui risque de former un chouette complément aux installations photovoltaïques de demain : pour la faire courte, il s’agit de produire de l’électricité entre les deux vitrages de vos fenêtres.
Comment ? En utilisant des pigments incolores dont la réaction est proche de celle de la photosynthèse des plantes. En concentrant l'effort sur les infrarouges, les chercheurs arrivent à obtenir des cellules invisibles, qui ne dénaturent pas l’ensoleillement du foyer.
Si d’ici quelques années, cette technologie pourrait venir compléter votre installation, elle risque surtout de devenir très pertinente à mesure que le tissu urbain se densifie, aboutissant à des immeubles toujours plus hauts, représentant une surface vitrée toujours plus importante - alors que la taille de toiture, elle, ne change pas.
Il reste tout de même des obstacles de taille qui donne du fil à retordre au “Laboratoire de réactivité et de chimie des solides” du CNRS, en charge de ces recherches. Au-delà de 50°C, les pigments ont tendance à se dégrader, ce qui est un point définitivement problématique dans un monde de plus en plus caniculaire.
À ce stade, le rendement est de 35W/m2 de vitrage. En comptant l’ensoleillement sous-optimal des fenêtres de la plupart des maisons, l’objectif du labo est de doubler ce chiffre d’ici deux ans pour une meilleure productivité.
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